Les Alliés du Djihad en Occident
En Occident certains partis politiques, médias, institutions… soutiennent le Djihad contre Israël. La haine des juifs, est-elle le nouveau moteur de l’Histoire ?
Pendant que le Hamas, le Hezbollah, les Houthis, l’Iran mènent le djihad contre Israël, des médias, des partis politiques, des administrations en France, aux Etats Unis ou en Angleterre (pour ne citer que ces trois pays), se mobilisent aux côtés des djihadistes.
ETATS UNIS
USAID. Chacun pensait que l’USAID, l’agence américaine chargée de l’aide au développement, se bornait à financer des projets humanitaires hors des Etats Unis. Le désossage de cette agence humanitaire par l’administration Trump a révélé qu’USAID a joué un rôle clé dans le financement du djihad. Notamment à Gaza.
En 2016, l'USAID a versé 310 millions de dollars à la société Sanad, pour créer plusieurs cimenteries à Gaza. Ces cimenteries ne pouvaient avoir qu’une fonction : fournir au Hamas le ciment nécessaire à l’étayage de l’invraisemblable réseau de tunnels ou le Hamas dissimule des otages israéliens, des ateliers de fabrication de missiles et des entrepôts d’armes et de munitions. En clair, USAID a financé l’effort de guerre d’une organisation terroriste contre un allié des Etats Unis. Et sans doute pas, par naïveté.
Pire encore, après avoir financé les cimenteries, l’USAID a ensuite racheté le ciment à Sanad. Ce flux circulaire d’argent ressemble autant à une initiative d’aide qu’à un système de blanchiment d’argent.
Depuis 2021, les États-Unis ont distribué 2,1 milliard de dollars à Gaza. Et le plus étonnant est que l’argent a continué d’affluer après le 7 octobre 2023, date du pogrom du Hamas qui a amené la mort de 1200 Israéliens et la prise en otages de 230 civils et militaires juifs israéliens.
Une analyse du Middle East Forum a révélé que 164 millions de dollars de l’USAID ont soutenu des organisations radicales dans le monde entier, et 122 millions de cette aide ont été destinés à des groupes liés à des organisations terroristes étrangères.
L’USAID n’est pas le seul exemple d’institutions qui apporte son soutien au djihad. Les grandes universités qui fabriquent les élites américaines de demain (Harvard, Yale, Columbia…) ont laissé des milliers d’étudiants soutenir le Hamas et appeler à la destruction de l’Etat d’Israël. Les présidents de ces université ont considéré que réprimer tout appel à la destruction de l’Etat d’Israel serait contraire à la liberté d’expression. Très récemment, Columbia Université s’est vu supprimer plus de 400 millions de dollars de financement fédéral pour son inaction à réprimer le harcèlement des étudiants juifs sur son campus. Pour récupérer ses dotations, Columbia aurait promis d'interdire le port du masque sur le campus, d’embaucher 36 policiers pour arrêter les étudiants propalestiniens et nommer un vice-recteur principal chargé de superviser les départements d’études sur le Moyen-Orient.
FRANCE
La France Insoumise (LFI) a fait de la haine d’Israël le moteur de son action politique. Pas un jour ne passe sans que Aymeric Caron, Rima Hassan ou Thomas Portes, élus LFI… n’interviennent sur X (ex-Twitter), pour accuser Israel de tuer des enfants, ou de commettre un génocide.
Pour déshumaniser les juifs, Rima Hassan accuse Israël d’entraîner des chiens à violer des Palestiniens, affirme que les soldats israéliens tuent des Palestiniens afin de prélever des organes et prétend que le CRIF dicte à l’État français sa politique en matière de droit international.
David Guiraud, député de la France Insoumise, qualifie l’Observatoire Juif de France de « dragon céleste ». Dans les mangas japonais, les « dragons célestes » sont une organisation clandestine qui dispose de tous les pouvoirs en secret.
Jean-Luc Mélenchon s’en prend depuis des années au CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) qu’il accuse de « communautarisme » et de double allégeance. Tout au long de son billet de blog intitulé « Le jour de la honte » (2 avril 2018), il opère une division entre « le peuple français » et « les communautaristes » (juifs).
Jean-Luc Mélenchon a imputé la défaite électorale de Jeremy Corbyn, son homologue à la tête du Labour, en Grande Bretagne, à un réseau d’influence qui réunit le rabbin d’Angleterre, le Likoud et le CRIF. Pointant les juifs du doigt, Mélenchon s’écriera : « nous ne croyons pas à un peuple supérieur aux autres ». Jean-Luc Mélenchon a aussi opposé le « peuple français » à Yael Braun Pivet (Présidente de l’Assemblée nationale) qui « campe à Tel-Aviv ».
Le tout a culminé à la mi-mars par la publication d’une affiche représentant Cyril Hanouna, star du petit écran, en incarnation du « Juif éternel », « le célèbre et répugnant film de propagande nazi de 1940, supervisé directement par Hitler et Goebbels, dont l'objectif clairement avoué était de préparer l'opinion allemande à la Solution finale » écrit Le Point.
LFI n’est pas le seul appui du djihad en France. On pourrait longuement parler de l’Agence France Presse qui forge une image de pays colonisateur à Israel, ou du service public de télévision qui a défendu le fake al Durah, cet enfant palestinien faussement tué par Tsahal en 2000. Le voile a commencé d’être levé (un peu) sur l’Aide publique au développement par Guillaume Bigot, député RN et Sarah Knafo, député européenne. Les deux ont tenté de cerner le gaspillage de l’argent public au profit de causes douteuses.
GRANDE BRETAGNE
En Grande Bretagne aussi les universités d’élite bouillonnent sous les coups des partisans du wokisme et les supporters du Hamas semblent avoir obtenu carte blanche. Pour ne donner qu’un exemple, la London School of Economics (LSE) a organisé le 10 mars, un évènement pour la promotion d'un ouvrage intitulé «Comprendre le Hamas et pourquoi c’est important ». L'ouvrage déplore la diabolisation du Hamas et affirme que cette diabolisation s'est « intensifiée » après les événements du 7 octobre dans le sud d'Israël, le groupe étant qualifié de « terroriste », voire pire. » L'un des auteurs de l'ouvrage, Jeroen Gunning, professeur de politique et d'études des conflits du Moyen-Orient au King's College de Londres, a animé l'année dernière un séminaire pour le ministère britannique des Affaires étrangères. « Il y a expliqué, avec trois autres universitaires, que qualifier le Hamas de terroriste constituait un « obstacle à la paix et qu'Israël était une « nation blanche et colonialiste » écrit Mélanie Phillips.
On ne peut pas non plus oublier qu’Elon Musk sur X a aussi violemment accusé Keir Starmer, actuel Premier ministre travailliste, d’avoir contribué à minorer le scandale des gangs de violeurs pakistanais en Grande Bretagne.
La BBC. Mais dans cet océan de compromissions britanniques avec l’islamisme, certaines institutions jouent un rôle plus évident que d’autres. La BBC, énorme conglomérat audiovisuel public (450 millions d’auditeurs et de téléspectateurs par semaine en 2024), représente « la principale source des mensonges et de la haine d'Israël en Grande-Bretagne » écrit la journaliste et politologue Melanie Phillips. La BBC est au champ médiatique britannique ce que La France Insoumise est au champ politique français : un bloc de victimisation des Palestiniens et de diabolisation des juifs et d’Israel.
Le 19 février dernier, la BBC a diffusé un documentaire intitulé « Gaza : Comment survivre en zone de guerre », un film censé illustrer les techniques de survie de jeunes enfants palestiniens dans les décombres de Gaza.
Mais, patatras, ce film dédié à la souffrance des enfants palestiniens s’est avéré être fake monumental. « Il a fallu exactement cinq heures au journaliste d’investigation David Collier pour découvrir qu’Abdullah, le narrateur et sujet principal du documentaire de la BBC était le fils du Dr Ayman Al-Yazouri, vice-ministre de l'Agriculture du Hamas écrit The Times of Israel. Collier a également mis en lumière qu’une des petites filles du film était la fille d'un capitaine de police de Gaza que Collier décrit comme un « agent du Hamas ». Un des autres enfants du documentaire a été retrouvé sur une photo brandissait un fusil d'assaut AK-47 à côté d'un terroriste du Hamas.
Le scandale a conduit la BBC à retirer le film du catalogue et à renoncer à une éventuelle rediffusion. « La police antiterroriste enquête pour déterminer si l'argent versé par Hoyo Films, la société de production, à la famille d'Abdullah a été reversé au Hamas, organisation désignée comme terroriste par le gouvernement britannique. La production du documentaire a coûté 400 000 £ (475 000 €), et la BBC est entièrement financée par les contribuables » écrit The Times of Israel.
QELLE EST LA FONCTION DES SUPPOTS DU DJIHAD ?
Les défenseurs du Hamas et du Hezbollah en Occident remplissent plusieurs fonctions. Leur mission est de :
· Innocenter l’assassin. L’USAID, La BBC, LFI, les universités propalestiniennes … n’ont tué personne, ni pris en otage personne. En revanche, ces institutions déploient des efforts herculéens pour victimiser les assassins et les tortionnaires islamistes et intimider toute personne ou organisation qui tenterait de rétablir la vérité des faits.
Il y a là comme un partage du travail. Les uns brulent vifs, torturent, éventrent… et les autres hurlent que les assassins sont en réalité des victimes et des innocents. Les premiers construisent la scène de crime, les seconds la maquillent.
Les islamistes sont des djihadistes, mais leurs supporters aussi.
· Peser sur la décision. A l’évidence, l’USAID ou la BBC, sont parasitées par des réseaux politiques qui tentent de peser sur les décisions des gouvernements quand ils sont jugés absurdement pro-israéliens. Les lobbys existent aux Etats Unis, mais ils sont à l’extérieur de l’Etat et mènent une politique d’influence de l’extérieur. Là, on découvre que ces réseaux d’influence existent aussi à l’intérieur de l’Etat et parasitent la décision.
Donald Trump n’a pas eu d’autre choix que de désosser l’Etat fédéral pour extirper ces réseaux du système.
Comme l'a révélé le Washington Free Beacon, « des membres de l'USAID sont allés jusqu'à exhorter le Département d'État de Joe Biden à mettre fin à l'aide militaire à Israël ». En 2021, Samantha Power, administratrice de l'USAID, a refusé de rencontrer l'ambassadeur d'Israël à moins qu'Israël ne parvienne à un cessez-le-feu avec le Hamas.
· Désorienter l’opinion publique. Les sociétés occidentales qui ont joué le jeu de l’ouverture des frontières, du multiculturalisme, de la lutte contre les discriminations faites aux minorités ethniques et sexuelles, de l’antiracisme sont aujourd’hui profondément désorientées. Elles ne savent plus qui elles sont. Elles ne savent plus qui est l’ennemi. Les suppots du djihad jouent un rôle clé dans cette perturbation mentale.
Bravo pour cet article hyper-documenté et même pas pleurnichard, alors que la situation prête aux larmes façon Niagara.
Cela dit, si l'on retirait à l'AFP les abonnements des ambassades de France dans le monde entier et les 30% de son chiffre d'affaires de la version en arabe, l'agence Tass française s'écroulerait et les journaux n'auraient plus ce recours au copier-coller pour remplir leurs colonnes.
Quant aux ONG dont le G signifie "gogos-qui-croient-que-les-Gouvernements-n'ont-rien-à-y-voir", ils sont financés par les anti-État juif, certes, mais aussi par les clientélistes qui flattent les plus bas instincts de leurs adeptes.
J'espère que tous les Juifs de France auront pris le chemin de l'exil quand LFI et consorts seront jetés du haut de la Tour Eiffel par leurs alliés islamistes, comme l'ont été les communistes iraniens en 1980...
Cher Mr Mamou , tout l appareil d etat est mobilisé contre Israel dans la guerre de propagande .
RFi mene une campagne permanente contre notre pays , France 24 qualifie les arabes israeliens de " palestiniens de l interieur" .
Tv5 est un organe franco arabe , ne parlons pas de France infos .
A coté des articles destinés a la clientele exterieure par ces organes de desinformation , liberation et l IMMONDE sont des petits joueurs .
Il faut lire ces saletés pour comprendre vraiment la politique de l establishment français , et mesurer a quel point le fruit est pourri .