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Un espagnol et un lituanien ont certainement quelque chose en commun, à savoir la peur de Vladimir Poutine. Mais dans quel cadre ? l'UE ou l'OTAN ? Car les lignes de force sont moins claires qu'il n'y paraît. Si l'on aborde cette question sous l'angle militaire, il peut sembler légitime pour les pays membres d'augmenter respectivement leur budget défense en vue de se préparer à une éventuelle agression extérieure, sachant que le péril russe est purement fantasmatique car on perçoit mal comment un pays de 147 millions d'âmes pourrait venir à bout d'un continent de 480 millions d'habitants. C'est d'ailleurs le souhait de Donald Trump et il ne s'en ait jamais caché. Mais ces forces ne sont destinées à intervenir actuellement que dans le cadre du commandement intégré de l'OTAN sous contôle Etatsunien. Or, l'OTAN n'est pas l'UE. Et l'on peut parfaitement concevoir qu'en tant que "citoyen" européen (le mot doit être employé avec les réserves d'usage car, juridiquement, il n'existe pas de citoyenneté européenne), on se sente culturellement plus proche des USA dans leur nouvelle configuration politique et celle des valeurs qu'ils véhiculent désormais (à savoir qu'on ne peut faire l'impasse sur la dominante biologique de l'humain: un homme, une femme et des enfants) plutôt que de l'UE et celle des valeurs défendues par elle fondées sur la culture de l'effacement. Ces valeurs rejoignent d'ailleurs celles défendues par Vladimir Poutine basées sur le principe anthropologique de la famille patrilinéaire. Dès lors, où s'arrête la peur et où commence la raison ? Pouvez-vous me le dire ?

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